dimanche 12 février 2017

L'environnement et l'autocar - Prospective et écologie



L’autocar plus écologique

L’autocar plus respectueux de l’environnement que la voiture, le train et l’avion. Il répond aux exigences d’une mobilité responsable et durable. 

L’autocar est un mode de transport en commun qui permet de réduire la circulation des véhicules individuels et donc la pollution. 

Par les modules de formation des conducteurs à l’éco-conduite, par la mise en place d’engagement volontaire de réduction de CO2 et par de nombreuses innovations techniques concernant les véhicules, des progrès significatifs ont été réalisés s’agissant de la réduction des consommations de carburant, d’émission des polluants et des nuisances sonores. 






L’autocar est un outil efficace pour lutter contre la congestion urbaine.
Avec la norme Euro 5, la norme Euro 6 et les filtres à particules, le transport routier de voyageurs a franchi un cap déterminant pour l’amélioration de la qualité de l’air et de l’environnement. 

L’autocar : l’alternative “verte” à la voiture
Un autocar, c’est 30 voitures de moins sur la route
et la meilleure offre en termes de covoiturage !

Des autocars de plus en plus récents
En 2015, l’âge moyen du parc d’autocars en service est de 8 ans.
35 % du parc des autocars a moins de 5 ans. 

Source : Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, SOES 2015 



Des autocars aux normes Euro
En France, sur un parc de près de 66 000 autocars :
56 % des véhicules se situent en norme Euro 4 ou mieux. 

Source : Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, SOES 2015






 

Objectif CO2, les transporteurs s’engagent
Initiée par le ministère des Transports et l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) en 2008, la démarche

« Objectif CO2, les transporteurs s’engagent » a été élaborée et mise en œuvre avec les acteurs du secteur
des transports de marchandises et des transports de personnes. 
Au 1er janvier 2016, plus de 200 entreprises de TRV ont signé la charte avec le ministère de l’Écologie et l’ADEME. Au 1er janvier 2016, ce sont :

23 903 conducteurs impliqués
21569 véhicules concernés
19 000 000 litres d’économies de gazole
potentiel par an. 




Pour réduire leurs émissions de CO2 et leur consommation d’énergie, les entreprises agissent sur 4 vecteurs : 

Véhicule
Carburant
Conducteur
Organisation management


Information des émissions de CO2
Depuis le 1er octobre 2013, les personnes publiques ou privées qui organisent ou commercialisent un transport doivent informer leurs clients des quantités de CO2 émises lors de la prestation.


Prendre les transports collectifs plutôt que la voiture individuelle...

Favoriser les modes de transports alternatifs à la voiture individuelle, collectifs comme l’autocar, et les modes doux tel le vélo, pour réduire l’impact sur l’environnement. C’est dans ce projet ambitieux que s’est engagée la communauté de commune du Val d’Ille. Un exemple instructif.
La communauté de commune du Val d’Ile, convaincue de la nécessité de trouver des solutions alternatives à la voiture en solo s’est lancée dans un plan climat-énergie-territoire.
Le secteur des transports représentant le premier secteur émetteur de CO2 et le deuxième en terme de consommation d’énergie sur le territoire. Aussi, cette petite communauté de commune s’est engagée dans un schéma de déplacements communautaires visant à favoriser les modes de transports alternatifs à la voiture individuelle :
  • Améliorer la desserte en transports en commun
  • Favoriser les modes doux (vélo, circuit pédibus...)
  • Promouvoir les alternatives à la voiture individuelle (co-voiturage)
Dans une campagne de communication, elle incite les citoyens à prendre les transports en commun, comme l’autocar, et à utiliser les modes doux.

L’intermodalité entre différents modes de transports (déplacements doux, co-voiturage, transports en commun) s’impose une fois de plus comme une solution alternative à la voiture solo. Prendre l’autocar, en complémentarité avec d’autres modes de transport collectifs, peut contribuer à réduire notre impact sur l’environnement (un autocar, c’est 30 voitures de moins sur la route !) et permettre de voyager de façon plus conviviale.

Voir le site du Val d’Ille

IRU : les autocars et les autobus dans le livre blanc de l’UE

L’objectif de doubler les transports en autobus et autocar doit être intégré au Livre blanc de l’UE.
Voir le communiqué de presse de l’IRU.
Les bonnes pratiques politiques et commerciales pour doubler la fréquentation des autobus et des autocars et parvenir à une mobilité durable pour tous d’ici les 10 prochaines années doivent être intégrées aux futures politiques de transport de l’UE.
Bruxelles – A la veille du débat au sein de la Commission Transports et Tourisme du Parlement européen (TRAN) sur l’avenir des transports dans l’UE, l’Union Internationale des Transports Routiers (IRU) et Busworld ont transmis aux décisionnaires de l’UE une liste complète de bonnes pratiques politiques et sectorielles qui permettraient de doubler l’utilisation des autobus et autocars dans l’Union européenne au cours des 10 prochaines années, comme le préconise la campagne Smart Move.

L’amélioration des infrastructures pour promouvoir la co-modalité, l’information et les nouvelles technologies, l’accessibilité, la qualité du service, la sécurité, les systèmes de billetterie, le marketing et la sensibilisation figurent parmi les types de solutions proposées.
Graham Smith, Vice-président de l’IRU et PDG de Heyfordian Travel (Royaume-Uni), a indiqué : « Doubler l’utilisation des transports en autobus et autocar doit devenir un objectif politique communautaire à inclure dans le futur Livre blanc sur la politique des transports de l’UE. En effet, les autobus et autocars, avec les taxis, sont le seul mode de transport qui puisse pleinement répondre aux attentes des citoyens et décideurs politiques de l’UE car ils sont une alternative viable aux voitures de par leur grande flexibilité et accessibilité à chaque foyer. »
Utilisés efficacement, les autobus et autocars constituent une réponse optimale à un ensemble de problématiques actuelles et futures liées à la mobilité, dont la protection de l’environnement, les embouteillages, la connectivité et l’intégration sociale.
Dans la seule UE, doubler l’utilisation des autobus et autocars devrait permettre de :

  • réduire les émissions de CO2 d’au moins 50 millions de tonnes par an,
  • d’éviter plus de 3 000 accidents mortels sur les routes et dans les rues chaque année,
  • de limiter considérablement la congestion dans les villes sans surtaxe pour les contribuables grâce à une baisse attendue de 10 à 15% du trafic automobile et
  • de créer 4 millions de nouveaux emplois.
Lire ci-dessous le communiqué de presse de l’IRU
 com presse IRU (PDF - 256.1 ko)

ADEME : étude sur l’efficacité énergétique et environnementale des modes de transport

L’étude de l’ADEME a pour objectif d’évaluer les efficacités énergétiques et émissions spécifiques de différents modes de transport, de mesurer l’impact des conditions d’utilisation sur ces efficacités et de comparer les efficacités de combinaisons modales de transport en conditions réelles d’utilisation pour des déplacements définis.
Lire le rapport de l’ADEME

L’évolution des émissions des moteurs diesel

De Euro 0 en 1988 à Euro 6 en 2013...
Evolution des niveaux d’émissions réglementaires des moteurs diesel des autocars de 1988 à 2013

FNTV/ADEME : Fiches conseil environnement

Energies : quelles filières technologiques pour les autocars ?
Energies : quelles filières technologiques pour les autocars ?


L’autocar plus accueillant

L’autocar déploie ses nombreux atouts pour satisfaire tous les voyageurs

1°- L’autocar : polyvalence et proximité

Derrière le terme d’autocar ou la notion de transport de voyageurs interurbain s’expriment des réalités bien différentes : du voyage touristique au long cours à la desserte périrurbaine des agglomérations, en passant par le transport scolaire, les lignes régulières longue distance, internationales ou nationales, les transports régionaux et départementaux…

L’autocar est pertinent pour l’ensemble de cette diversité de transport :

. Les services réguliers conventionnés : services scolaires, lignes régulières départementales, régionales.
. Les services occasionnels et touristiques : circuits ”à la place” ou collectifs, circuits découvertes, séjours de plusieurs jours en France ou à l’étranger.
. Les services de transport à la demande : services « souples » pour répondre notamment aux besoins des personnes à mobilité réduite.
. Les services librement organisés : lignes régulières nationales (loi Macron).
. Les services internationaux : lignes internationales longue distance et cabotage.

2°- L’autocar : excellence, confort et qualité de service

Les autocars d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec les cars d’autrefois.
En fonction du type d’activité, le véhicule peut être équipé de :
• l’accessibilité pour les voyageurs à mobilité réduite,
• fauteuils grand confort inclinables,
• toilettes,
• boissons et nourriture,
• wi-fi,
• prises de courant pour recharger le téléphone ou l’ordinateur,
• presse,
• tablette ou liseuse individuelle,
• grandes soutes pouvant contenir les bagages.
Les vélos sont parfois transportables.
Les services librement organisés (loi Macron), avec des véhicules neufs, de grand confort et équipés de wi-fi, séduisent de plus en plus de jeunes, d’actifs, de familles, de seniors…

3°- Des professionnels au service des voyageurs

Que ce soit le conducteur, le guide ou l’accompagnateur, les voyageurs ne sont jamais seuls à bord.
Le conducteur est chargé d’emmener les voyageurs à destination en toute sécurité, grâce à une conduite souple et écologique. Il est chargé de l’accueil des passagers et peut être amené à délivrer des titres de transports. Responsable et courtois, il est bien souvent le seul interlocuteur des voyageurs.
L’accompagnateur, affecté par l’organisateur local des transports, est responsable, lors des transports scolaires, des élèves utilisateurs des services, depuis la montée dans le car jusqu’à l’entrée dans l’établissement scolaire, et inversement.
Il est investi d’une mission de service public. Il constitue un lien entre enfants, parents, enseignants et représentants de l’organisation des transports (collectivités, transporteurs). Il doit donc présenter de bonnes qualités relationnelles, un sens de l’accueil et du contact.
Il doit également faire preuve de sérieux et se préoccuper de l’ordre et de la discipline.
Le guide accompagnateur est souvent présent aux côtés des groupes dans le cadre de séjours touristiques. Informations, conseils, prises en charge, telles sont ses missions. Son but ? Que tous les touristes profitent au mieux de leur voyage.
Tous ces métiers contribuent à faire de l’autocar un lieu de rencontres, d’échanges et de découvertes, quel que soit l’âge des voyageurs.


Economique

L’autocar offre une solution compétitive et économique pour les voyageurs comme pour les collectivités.

L’autocar, le mode le plus économique pour les pouvoirs publics

Les dépenses consacrées aux transports impactent fortement le budget des collectivités territoriales. Dans un contexte de restrictions budgétaires, les performances de l’autocar constituent un véritable levier de développement économique.
L’autocar offre une alternative modale à un coût raisonnable car ne nécessitant pas d’investissement lourd dans les infrastructures et utilisant des matériels roulants facilement déployables.

Les coûts d’exploitation du TER ferré sont environ 3 fois supérieurs aux coûts d’exploitation de l’autocar.

source : avis de l’Autorité de la concurrence du 27 février 2014.
Les régions développent de plus en plus une offre de transport régional par autocar alors qu’auparavant, elles privilégiaient le transport ferroviaire.
Le coût moyen du transport longue distance par autocar en France est estimé à : 2,20 euros par kilomètre quand le train se situe plutôt aux alentours de : 15 euros
source : l’Avis de l’Autorité de la concurrence du 27 février 2014.

Les vertus économiques de l’autocar attestent de sa pertinence pour les voyageurs comme pour les collectivités.

L’autocar, c’est aussi des lignes régulières départementales et de proximité.

 


L’autocar, le mode adapté à tous les pouvoirs d’achat

Les transports représentent une part importante du budget des ménages : en 2012, la part des transports dans les dépenses de consommation des ménages s’élevait en effet à 14,1%, tous modes confondus. La part des services de transport représentait quant à elle 16,3% de l’ensemble des dépenses de transport, soit 2,3% de l’ensemble du budget des ménages français.
Source : l’avis de l’Autorité de la concurrence du 27 février 2014

« Le développement des transports interurbains par autocar devrait améliorer le pouvoir d’achat des consommateurs grâce à des prix plus compétitifs que ceux des autres modes de transport. Les déplacements par autocar sont en effet moins coûteux pour les usagers. »
Source : rapport de la FNAUT

Utiliser la voiture revient 3 fois plus cher que le bus et l’autocar et voyager en train est 2 fois plus coûteux

Source : rapport de la FNAUT

Dans son avis publié le 27 février 2014, l’Autorité de la Concurrence a relevé que sur les dix liaisons les plus fréquentées par les usagers de l’autocar, en moyenne les billets de train TGV étaient deux fois plus chers que les billets d’autocar.
L’Autorité de la concurrence estime également que 20 à 30% des usagers des lignes interrégionales aujourd’hui desservies par autocar n’auraient pas voyagé en l’absence d’une telle offre.

Au regard du ratio coût-performance, l’autocar est le moyen de transport le plus avantageux économiquement.

Etude FNAUT : l’autocar bien moins cher que la voiture sur courte comme longue distance

Dans une étude de la FNAUT, le mode de transport collectif, notamment l’autocar, apparaît comme bien moins cher que la voiture, en courte distance comme en longue distance, si l’on considère le coût complet de la voiture.

Une étude sur les coûts d’usage de la voiture et du transport collectif

A la demande de la Fédération nationale des usagers des transports (FNAUT), l’économiste Jean-Marie Beauvais a actualisé son étude des coûts d’usage de la voiture et du transport collectif pour le consommateur au cours des déplacements de proximité.
Son étude a également été étendue aux déplacements à longue distance, en considérant les modes de transport suivants : autocar}, TGV et trains Intercités, avion classique et à bas coût, voiture, covoiturage et auto-train. Cette étude a été financée par le GART, l’UTP, la SNCF et les autocaristes (Eurolines, Réunir, iDBus).

Dans les cas de longue distance, l’autocar apparaît comme le plus économique des transports collectifs :

Autocar, lignes régulières : 6,90 centimes / v.km
Autocar, transport occasionnel : 7, 17 centimes / v.km

> Consulter la présentation de l’étude.
> Plus d’infos sur le site de la FNAUT


Sécurité

L’autocar : Rester le mode de déplacement terrestre le plus sûr !
La solution passe par des conducteurs professionnels et formés, des véhicules bien équipés et une réglementation stricte et contrôlée.
En France, en 2014, tout mode confondu, le taux d’accident corporel en autocar était de 0,18% contre 44% en voiture et 29% en deux roues motorisés.
Source : ONIRS 2015

1°- Des conducteurs formés

Pour assurer une prestation optimale offrant toutes les garanties de sécurité, le permis de conduire Transport en commun (permis D voire D1) ne suffit pas… Le conducteur doit être titulaire d’une formation initiale, respecter en permanence la réglementation en vigueur et suivre, tous les 5 ans, une formation obligatoire de remise à niveau.

> Permis D ou D1, clé de conduite d’un autocar

Accessible à partir de 21 ans, le permis D ou D1 est obligatoire pour conduire les véhicules comportant plus de 9 places assises (conducteur compris).

> Des formations initiales

Ces formations insistent abondamment sur la réglementation européenne et nationale relative au temps de conduite et de repos. Très stricte, cette législation contribue à rendre le transport par autocar plus sûr.
Formation initiale minimum obligatoire (FIMO)
Cette formation s’adresse aux titulaires du permis de conduire de la catégorie D ou D1 et doit être suivie avec succès et préalablement à l’embauche en qualité de conducteur. D’une durée de 140 h, cette formation a pour objectif :

• de se perfectionner à une conduite rationnelle axée sur les règles de sécurité,
• d’appliquer et respecter les réglementations du transport ainsi que les règles relatives à la santé, la sécurité routière, la sécurité environnementale et le service.
Formation qualifiante longue (Titre professionnel Conducteur/trice du transport routier interurbain de voyageurs)
Effectuer les contrôles de sécurité avant, pendant et après le transport interurbain de voyageurs ; conduire et manœuvrer en sécurité un véhicule de transport en commun de type autocar ; appliquer les consignes d’exploitation et préparer un transport routier interurbain de voyageurs ; accueillir, informer la clientèle, assurer sa sécurité et son confort, délivrer des titres de transport interurbain de voyageurs ; prévenir les risques et mettre en œuvre les dispositions nécessaires en cas d’incident ou d’accident dans le cadre du transport routier interurbain de voyageurs ; détecter, décrire les dysfonctionnements d’un autocar et effectuer un dépannage simple, tels sont les objectifs de cette formation diplômante de 420 h dont une partie est effectuée en entreprise.

> Une formation tout au long de la vie

La formation continue obligatoire (FCO), délivrée tous les 5 ans à compter de l’obtention de la FIMO ou du TP (Titre Professionnel), permet au conducteur :

de se perfectionner à une conduite rationnelle axée sur les règles de sécurité,
d’actualiser ses connaissances et d’améliorer ses pratiques en matière de réglementation du transport ainsi que de santé, sécurité routière, sécurité environnementale, service et logistique.

> Une visite médicale d’aptitude à la conduite obligatoire comportant deux volets :

Un examen médical est obligatoire pour valider le permis de conduire et doit être renouvelé tous les 5 ans pour les conducteurs de moins de 60 ans et tous les ans à partir de 60 ans. Comme pour tout salarié, la visite médicale à la médecine du travail tous les 2 ans doit confirmer l’aptitude au poste.

2°- L’encadrement des temps de travail et de conduite*

Un voyage de qualité, présentant les meilleures garanties de sécurité, implique le respect de la réglementation sociale en vigueur. Des temps de conduite, de pause et de repos s’appliquent aux conducteurs de transport routier de voyageurs par des véhicules assurant le transport de plus de 9 personnes, conducteur compris.
*quelques exemples de la réglementation sociale en vigueur

Amplitude horaire

Pour les conducteurs, sa durée maximale est de 12 heures. Elle peut être prolongée jusqu’à 14 heures en services occasionnels. Dans le cas d’un équipage composé de plusieurs conducteurs, la durée maximale de l’amplitude est de 18 heures.

Durée du travail

La durée quotidienne de travail effectif ne peut excéder 10 heures. Elle peut être portée pour les conducteurs à 12 heures une fois par semaine et une seconde fois par semaine, dans la limite de 6 fois sur 12 semaines, à condition que la durée hebdomadaire du travail ait été répartie sur 5 jours au moins.

Durée de conduite maximale

Fixée par la réglementation communautaire, la durée maximale de conduite journalière (entre deux périodes de repos journalier, ou journalier et hebdomadaire), constituée par l’addition de toutes les périodes de conduite à l’exclusion de toute autre activité est limitée à 9 heures, durée pouvant être portée à 10 heures deux fois par semaine civile.

Pauses liées au temps de conduite (interruption de conduite)

Un même conducteur ne peut conduire plus de 4 heures 30 sans observer une pause ininterrompue d’au moins 45 minutes (pouvant être répartie en deux arrêts de 15 et 30 minutes) ; et 4 heures entre 21h et 6h.

Repos journalier

Dans chaque période de 24 heures écoulées après la fin d’un repos journalier ou hebdomadaire, le conducteur devra avoir pris un nouveau repos journalier. La durée du repos journalier est fixée à 11 heures consécutives.

3°- Des véhicules de plus en plus équipés

L’autocar fait l’objet de nombreuses réglementations afin d’assurer aux passagers une sécurité maximale.

> Les équipements obligatoires :

Ethylotest anti-démarrage (EAD) : l’EAD est un dispositif bloquant le démarrage du véhicule en cas de taux d’alcoolémie égal ou supérieur à un taux prédéfini de concentration d’alcool par litre d’air expiré. Depuis le 1er septembre 2015, l’ensemble du parc d’autocars est équipé d’EAD.
Ceinture de sécurité : équipement obligatoire pour l’ensemble des véhicules depuis le 1er septembre 2015.
Limiteur de vitesse (100 km/h)  : équipement obligatoire par construction pour les véhicules dont le PTAC est supérieur à 10 tonnes en circulation depuis le 1er janvier 1985 ; les véhicules dont le PTAC est inférieur ou égal à 10 tonnes en sont équipés depuis le 1er janvier 2007.
Ralentisseur : équipement obligatoire pour les véhicules dont le PTAC dépasse 4 tonnes, appelés à circuler dans des régions difficiles ou accidentées.
Chronotachygraphe : installé à bord des véhicules de transport de personnes de plus de 9 places (conducteur compris), il enregistre la vitesse, le kilométrage et les activités du conducteur, c’est la véritable boîte noire des autocars.
ABS, ESP, ASR… contribuent à renforcer la sécurité par une assistance électronique à la conduite ; même si elles ne revêtent pas forcément un caractère obligatoire.
Coupe-batterie, extincteurs, marteau pic, boîte de premiers secours, lampe autonome, éclairage des accès…
Des rétroviseurs grand-angle, un pictogramme lumineux spécifique lors d’un transport d’enfants… Autant d’équipements optimisant la sécurité du transport des voyageurs.

> Un contrôle régulier des véhicules

Visite technique obligatoire tous les six mois dans des ateliers agréés par l’Etat : vérification de l’état et du bon fonctionnement du véhicule et de ses équipements (EAD...).
Attestation de vérification du système de limitation de vitesse datant de moins d’un an pour tous les véhicules dont le PTAC excède 10 tonnes.
Carnet ou registre d’entretien numéroté pour chaque véhicule.

Guide sur la sécurité des transports scolaires : la nouvelle mise à jour est disponible

Le guide sur la sécurité des transports scolaires à l’usage des décideurs locaux et de leurs partenaires, répertoriant la règlementation, la jurisprudence, les bonnes pratiques, fait l’objet d’une nouvelle mise à jour.
Ce guide est un outil de référence pour les autorités organisatrices de transport, pour les opérateurs de transport et l’éducation nationale sur les thématiques suivantes :
  • Le rôle des autorités organisatrices en matière de transports scolaires
  • Les véhicules : éléments de sécurité
  • Le conducteur partenaire de la sécurité
  • Un moment crucial du transport scolaire : la montée et la descente du véhicule
  • Comment sécuriser le trajet ?
  • La coordination avec l’Education nationale
Télécharger le guide en cliquant ici

Voyageurs : rappel des conseils de sécurité en autocar en période hivernale

En hiver, le respect des consignes de sécurité usuelles est particulièrement important, en raison de conditions météorologiques parfois difficiles.
Si l’autocar reste le moyen de transport terrestre le plus sûr, certaines précautions doivent être tout particulièrement respectées par les voyageurs en période hivernale.
  • Ne pas se déplacer dans les véhicules en circulation : ces déplacements sont d’autant plus dangereux en hiver, à cause de l’eau et de la neige sous les chaussures des passagers, qui rendent le sol plus glissant, malgré les revêtements antidérapants installés dans les autocars.
  • Veiller à attacher sa ceinture et à ranger ses sacs et bagages : en hiver, les risques de freinage brusque sont accrus en raison des conditions météorologiques (brouillard, neige…).
  • Être particulièrement vigilant autour de l’autocar, à la montée et à la descente : les sols en hivers peuvent être très glissants (neige, verglas).

CNT : guide pour la sécurité des transports scolaires

Guide du Conseil National des Transports (CNT) pour la sécurité des transports scolaires à l’usage des décideurs locaux et de leurs partenaires.

Le Conseil National des Transports (CNT) vient d’actualiser son guide pour la sécurité des transports scolaires à l’usage des décideurs locaux et de leurs partenaires.
Télécharger ci-dessous le "Guide pour la sécurité des transports scolaires à l’usage des décideurs locaux et de leurs partenaires", du Conseil national des transports (janvier 2011) :

Prévention et lutte contre les addictions : la FNTV communique, informe, sensibilise...

Les entreprises de transport routier de voyageurs assurent généralement une mission de service public et transportent des voyageurs.
Elles ont donc, par nature, une obligation forte de sécurité à l’égard des personnes transportées, des salariés et des Autorités Organisatrices.
Les addictions sont un problème de santé publique majeur et croissant.

Addictions = Dépendance = Danger

La FNTV, mobilisée depuis plusieurs années sur ce dossier, souhaite aujourd’hui renforcer sa communication et sensibiliser fortement ses adhérents.
Tel est l’objectif du document téléchargeable ci-dessous :
  • les addictions, un problème de santé publique majeure
  • des responsabilités fortes et partagées
  • les outils de prévention et de lutte contre les addictions
  • les partenariats indispensables

Source de ce dossier: 



samedi 11 février 2017

L'autocar et la climatisation, une affaire de pro

Climatisation : pose, entretien, pièces...

La climatisation est un équipement essentiel dans les autocars et les autobus.... Il assure le confort de vos passagers lors des transports et permet d'inciter davantage de personnes à les emprunter. Pour la pose, l'entretien et les pièces de rechange de cet équipement, un passage chez les pros est nécessaire.



La climatisation est une affaire de professionnels, qui sont aussi des passionnés de leur métier... Certains représentent une marque et assurent le service après-vente, d'autres, comme Bacqueyrisses (33), à Bruges, font aussi de la recherche et du développement dans le domaine de la climatisation, avec des produits complémentaires innovants (voir entrevue avec Jean Bacqueyrisses p. 37). La clim, comment ça marche ? « Faire du froid » est le propre du métier des pros de la clim, alors pour cette activité, il faut être équipé, mais pas seulement. Des agréments sont nécessaires. Le métier est très proche de celui de poseurs et réparateurs de groupes frigos des camions alimentaires (frais et surgelés). L'un des grands du secteur, Thermo King, fait d'ailleurs les deux : des clims pour cars et bus et des groupes frigo pour camions. On doit son invention à Willis Haviland Carrier en 1902 ! Les premiers dans l'automobile à avoir adapté la clim sont les américains Packard Motor Car Company, Chevrolet, Chrysler... L'idée était toute simple, malgré la complexité technique : il s'agissait de refroidir et assainir l'habitacle lorsque la température ou l'humidité extérieure est supérieure à celle souhaitée à l'intérieur. Ça c'est pour la théorie. Côté pratique maintenant, c'est un peu plus compliqué, car ce n'est pas « un » équipement qui contribue à faire du froid mais plusieurs qui sont tous « essentiels » disent les spécialistes, car sans le bon fonctionnement de tous, pas de froid ! Commençons par le compresseur (il se trouve à côté du moteur). De type rotatif ou alternatif, il est entraîné par un jeu de poulies et de courroies. Son rôle consiste à comprimer un fluide dit « frigorigène ». La poulie du compresseur est munie d'un embrayage permettant la mise à l'arrêt du compresseur. Dans un deuxième temps, le fluide, à l'état gazeux, passe après compression dans un échangeur sur-ventilé appelé « condenseur » afin d'en évacuer le maximum de calories pour se liquéfier. Enfin, le liquide comprimé, refroidi et filtré par la « bouteille déshydratante » passe par un détendeur qui alimente directement l'évaporateur. Le liquide se vaporise alors en absorbant des calories. L'air extérieur ou interieur, propulsé par un ventilateur en passant à travers cet échangeur perd de ses calories et produit de l'air refroidi dans l'habitacle. Le fluide alors à l'état gazeux, retourne au compresseur. Et ainsi de suite. Clim régulée automatiquement Aujourd'hui, et en particulier dans les autocars de tourisme, il y a un dispositif de commande sophistiqué, sous forme d'un boîtier aménagé habituellement dans la console centrale, qui régule automatiquement la climatisation dans l'habitacle (passagers) et le poste de conduite (clim conducteur qui est indépendante). Dans les autobus, la commande se fait par le biais d'un boîtier placé près du tableau de bord, et est souvent marié au système de ventilation. Les systèmes de climatisation ont encore évolué : ils intègrent des modules permettant de « tirer » moins d'énergie pour fonctionner, donc de réduire la consommation de gazole et pour le bien-être des passagers, des systèmes de filtration antibactériens. Importance de l'entretien Une fois l'an, il faut prendre rendez-vous pour entretenir la climatisation. Nous l'avons vu, il y a de nombreux équipements à contrôler. Le technicien vérifiera les éventuelles fuites et procédera au remplissage du gaz réfrigérant (voir encadré ci-dessus). Mais attention, les spécialistes demandent que vous preniez rendez-vous bien avant la belle saison pour que vous soyez prêts le jour « j ». Autre conseil : veillez à faire tourner votre clim même l'hiver ! Cela fait fonctionner le système et surtout le compresseur qui est un équipement indispensable... Le compresseur peut s'apparenter à un moteur. S'il ne tourne pas pendant des mois, il se peut qu'il tombe en panne ! Pour ce qui est des clims de toit ou intégrées, le technicien devra nettoyer ou changer les filtres, vérifier le déshydrateur, les différents flexibles et la température de l'air pulsé par l'appareil... Une vidéo réalisée par Bacqueyrisses pour la marque Hispacold a démontré qu'il fallait 55 minutes chrono pour l'entretien d'une clim intégrée (le technicien travaille au sol), contre 1 h 26 pour une clim de toit (technicien sur échafaudage). Climatisation de toit : ça se généralise ! Habitués des salons professionnels, vous observez, comme nous, la profusion de fabricants venus du monde entier spécialisés dans les climatisations, mais également manufacturiers de pièces qui ne sont pas nécessairement des « pièces d'origine ». Attention, ici, à la contrefaçon ! C'est la clim de toit qui domine : ceci est simple à comprendre. Les manufacturiers dont Eberpächer-Suträk, Hispacold, Spheros, Konvekta, Thermo King ou encore le turc Safkar (Izmir) doivent vendre leurs produits... Cela ne vous aura pas échappé : la concurrence fait rage. Les manufacturiers ont donc adopté une forme de standardisation : le « tout en un » que constitue la clim de toit est plus simple à réaliser car il suffit ensuite de brancher le tout sur un bus ou un car. Seconde monte possible De plus, la climatisation peut être installée en seconde monte, ce qui est plus difficile dans le cas d'une climatisation de toit où cette installation se fait plus généralement en usine car il faut prévoir un pavillon renforcé et des lumières prédisposées. La climatisation intégrée équipe surtout les cars de tourisme où une partie de la soute arrière est réservée pour abriter radiateur et ventilateurs. 

 François GILBERT



 Chez Hispacold, clims de toit, clims intégrées 
Chez Hispacold France, le produit phare est la clim intégrée baptisée Integrale 120. Elle est composée de 4 évaporateurs intérieurs et de condenseurs placés dans un compartiment technique situé en avant de la porte médiane. Sa puissance est de 32 kW et elle peut être installée en seconde monde. Autre produit : la très large gamme de climatisations de toit. Ces appareils ont été conçus selon le type de véhicule et son volume intérieur (mini, midi, car ou bus standard et articulé). Sur les articulés et standards, les condenseurs sont sur le toit et les évaporateurs placés à l'intérieur. Les puissances vont de 18 kW pour les petites clim et jusqu'à 40 kW pour les plus puissantes.




« La clim, c'est notre métier ! » 
Bacqueyrisses représente la marque Hispacold en France, avec des climatisations intégrées et de toit. Depuis 1925, la société familiale Bacqueyrisses a développé une filière autocars et autobus dont elle maîtrise toutes les composantes : de la vente neuf ou occasion au SAV (pièces détachées, entretien, réparation et équipements). Représentant de la marque Iveco Bus dans le Sud et le Sud-Ouest, il importe aussi des minibus tourisme, scolaire et ligne Rosero et Smartbus et a l'exclusivité de la marque Hispacold en France. Depuis 1984, Jean Bacqueyrisses dirige la société familiale « à multiples facettes ». Autocar & Bus Infos ? Est-ce que vous diriez que la clim c'est quelque chose de complexe ? Jean Bacqueyrisses ? Ce sont des appareils dans lesquels les équipements ne sont pas à la portée de tout le monde. On n'intervient pas sur une clim si on n'est pas un technicien spécialisé. Ce dernier est agréé et a des connaissances pour entretenir une climatisation, qu'elle soit de toit ou intégrée dans le véhicule. Pour résumer, il faut toujours confier l'entretien à une société spécialisée voire le représentant de la marque, qui peut aussi, comme nous, faire de l'entretien toutes marques. A & B Infos ? Vous avez réalisé une vidéo pour montrer la différence du temps entre l'entretien d'une clim de toit et intégrée. Pourquoi ? J. Bacqueyrisses ? Je pense que c'est plus simple d'entretenir une clim intégrée, voilà tout ; et en tant que représentant d'une grande marque chez nous, j'incite mes clients à faire installer l'intégrée plutôt que la clim de toit... Il y a des aspects « temps » très importants pour nous qui devons passer toute une série de véhicules à la chaîne, l'un après l'autre, dans nos ateliers : dans la vidéo, entretenir une clim de toit prend 1 h 26 contre 55 minutes pour la clim intégrée ! L'assurance de la sécurité des opérateurs est essentielle et exige des équipements règlementaires lourds et encombrants. Les clims de toit ne sont que des contraintes, dans le fond, même si d'un point de vue de manufacturier, c'est « la » trouvaille industrielle. A & B Infos ? Vous militez aussi pour que vos clients passent par le concessionnaire pour le remplacement des pièces... J. Bacqueyrisses ? Absolument. Dans notre cas, le SAV comprend la disponibilité de la pièce. C'est un investissement que nous devons faire pour nos clients. Pour la clim, il y a une multitude de pièces : compresseur, gaines, raccords, filtres, tuyaux et j'en passe. Pour garantir le bon fonctionnement de son appareil, il faut que nos clients achètent la pièce d'origine que nous fournissons. S'il l'acquiert ailleurs ou sur Internet, il est impossible de savoir où elle est fabriquée et, surtout, si elle est conforme. A & B Infos ? Vous n'êtes pas qu'un représentant de la marque Hispacold, vous faites aussi de la recherche et du développement... J. Bacqueyrisses ? Oui, depuis des années. Nous avons même travaillé pour la RATP, une maison extrêmement exigeante, cela nous a permis d'avancer sur plein de projets. A cet effet, nous avons déposé plusieurs brevets. Je vais ainsi relancer le produit ECG, qui rappelez-vous, permet de piloter électriquement et mécaniquement le système de climatisation. Il peut maintenir la totalité de la puissance du moteur tout en réduisant la consommation en énergie de la clim. A l'époque, grâce à notre dispositif ECG, nous avions obtenu des chiffres très intéressants qui ont été vérifiés : diminution de la consommation, tout en ne réduisant pas les performances du moteur, notamment dans sa phase d'accélération. Nous allons présenter une nouvelle version, et ce sera très certainement à Autocar Expo à Lyon en octobre. 
Propos recueillis par FG



 R134a ou HFO-1234yf ? 
Le fameux gaz réfrigérant, HFO-1234yf, sensé être toxique lorsqu'il brûle en présence d'eau et aussi d'être très inflammable, est, pour l'instant, réservé aux automobiles. Les systèmes de clim des autocars et des autobus continuent d'être approvisionnés avec le réfrigérant R134a. Pourtant, il est nocif pour l'environnement. C'est en effet un gaz à effet de serre. Selon les derniers rapports du GIEC, (Groupe Intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat), 1 kg de R134a équivaut à 1,4 t de CO2. En 2006, l'Union européenne a donc interdit ce gaz à compter du 1er janvier 2011. Aucun gaz de substitution n'est alors recommandé, libre aux constructeurs et équipementiers de choisir un nouveau gaz, sans effet de serre. Selon Jean Bacqueyrisses, « on va sûrement venir au HFO-1234yf, mais quand, je ne le sais pas pour sûr ». Ce qui est certain, c'est que ce nouveau gaz, développé par Honeywell, a fait rapidement l'unanimité chez de nombreux constructeurs automobiles. Selon l'équipementier américain, il posséderait un très gros avantage par rapport au R134a : c'est un réfrigérant extrêmement économe en énergie, ce qui signifie que les automobiles l'utilisant consomment moins de carburant et rejettent moins de gaz à effet de serre que celles utilisant d'autres réfrigérants. Fiat et Peugeot l'ont éprouvé lors de crash-tests et n'ont pas relevé de risque d'incendie ou d'émanation de substances toxiques. Le gaz est classé parmi les substances inflammables mais Honeywell assure qu'il ne présente pas de risque d'inflammation en deça de 800°. Le CO2, également envisagé, nécessite beaucoup plus d'énergie pour fonctionner, contribuant ainsi à l'effet de serre.



Eberspächer-Sütrak : 
du froid et du chaud Au dernier salon Busworld à Courtrai en octobre dernier, Eberspächer- Sütrak (80 ans d'expérience dans les systems de clim pour bus) a présenté pour la première fois son AC 230, système de clim pour toit avec pompe à chaleur et système réversible... Cet appareil se veut léger, simple et efficace grâce à sa fonction de réversibilité et des branchements plus simplifiés... Autre vedette des versions de clim « tout électrique » que sont les modèles AC 136 G4 (spécialement conçu pour les bus électriques) et AC 403 E G2 (pour les véhicules urbains). L'AC 136 a pour avantage d'être plus léger de 50 kg par rapport et l'AC 403 E est adaptable aux bus grâce à sa plateforme modulaire.



Thermo King : 
gamme Athénia Le fabricant dispose d'une large gamme de clims de toit baptisé Athénia MKII Sérié X. On retiendra de ces appareils un confort élevé pour les passagers, la technologie du contrôleur Canaire intégrée (optimisant la consommation de carburant), un groupe à faible niveau sonore, une grande fiabilité ainsi qu'une facilité d'utilisation et d'entretien. Cette gamme fournit jusqu'à une puissance de clim de 48 kW.