dimanche 12 février 2017

L'environnement et l'autocar - Prospective et écologie



L’autocar plus écologique

L’autocar plus respectueux de l’environnement que la voiture, le train et l’avion. Il répond aux exigences d’une mobilité responsable et durable. 

L’autocar est un mode de transport en commun qui permet de réduire la circulation des véhicules individuels et donc la pollution. 

Par les modules de formation des conducteurs à l’éco-conduite, par la mise en place d’engagement volontaire de réduction de CO2 et par de nombreuses innovations techniques concernant les véhicules, des progrès significatifs ont été réalisés s’agissant de la réduction des consommations de carburant, d’émission des polluants et des nuisances sonores. 






L’autocar est un outil efficace pour lutter contre la congestion urbaine.
Avec la norme Euro 5, la norme Euro 6 et les filtres à particules, le transport routier de voyageurs a franchi un cap déterminant pour l’amélioration de la qualité de l’air et de l’environnement. 

L’autocar : l’alternative “verte” à la voiture
Un autocar, c’est 30 voitures de moins sur la route
et la meilleure offre en termes de covoiturage !

Des autocars de plus en plus récents
En 2015, l’âge moyen du parc d’autocars en service est de 8 ans.
35 % du parc des autocars a moins de 5 ans. 

Source : Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, SOES 2015 



Des autocars aux normes Euro
En France, sur un parc de près de 66 000 autocars :
56 % des véhicules se situent en norme Euro 4 ou mieux. 

Source : Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, SOES 2015






 

Objectif CO2, les transporteurs s’engagent
Initiée par le ministère des Transports et l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) en 2008, la démarche

« Objectif CO2, les transporteurs s’engagent » a été élaborée et mise en œuvre avec les acteurs du secteur
des transports de marchandises et des transports de personnes. 
Au 1er janvier 2016, plus de 200 entreprises de TRV ont signé la charte avec le ministère de l’Écologie et l’ADEME. Au 1er janvier 2016, ce sont :

23 903 conducteurs impliqués
21569 véhicules concernés
19 000 000 litres d’économies de gazole
potentiel par an. 




Pour réduire leurs émissions de CO2 et leur consommation d’énergie, les entreprises agissent sur 4 vecteurs : 

Véhicule
Carburant
Conducteur
Organisation management


Information des émissions de CO2
Depuis le 1er octobre 2013, les personnes publiques ou privées qui organisent ou commercialisent un transport doivent informer leurs clients des quantités de CO2 émises lors de la prestation.


Prendre les transports collectifs plutôt que la voiture individuelle...

Favoriser les modes de transports alternatifs à la voiture individuelle, collectifs comme l’autocar, et les modes doux tel le vélo, pour réduire l’impact sur l’environnement. C’est dans ce projet ambitieux que s’est engagée la communauté de commune du Val d’Ille. Un exemple instructif.
La communauté de commune du Val d’Ile, convaincue de la nécessité de trouver des solutions alternatives à la voiture en solo s’est lancée dans un plan climat-énergie-territoire.
Le secteur des transports représentant le premier secteur émetteur de CO2 et le deuxième en terme de consommation d’énergie sur le territoire. Aussi, cette petite communauté de commune s’est engagée dans un schéma de déplacements communautaires visant à favoriser les modes de transports alternatifs à la voiture individuelle :
  • Améliorer la desserte en transports en commun
  • Favoriser les modes doux (vélo, circuit pédibus...)
  • Promouvoir les alternatives à la voiture individuelle (co-voiturage)
Dans une campagne de communication, elle incite les citoyens à prendre les transports en commun, comme l’autocar, et à utiliser les modes doux.

L’intermodalité entre différents modes de transports (déplacements doux, co-voiturage, transports en commun) s’impose une fois de plus comme une solution alternative à la voiture solo. Prendre l’autocar, en complémentarité avec d’autres modes de transport collectifs, peut contribuer à réduire notre impact sur l’environnement (un autocar, c’est 30 voitures de moins sur la route !) et permettre de voyager de façon plus conviviale.

Voir le site du Val d’Ille

IRU : les autocars et les autobus dans le livre blanc de l’UE

L’objectif de doubler les transports en autobus et autocar doit être intégré au Livre blanc de l’UE.
Voir le communiqué de presse de l’IRU.
Les bonnes pratiques politiques et commerciales pour doubler la fréquentation des autobus et des autocars et parvenir à une mobilité durable pour tous d’ici les 10 prochaines années doivent être intégrées aux futures politiques de transport de l’UE.
Bruxelles – A la veille du débat au sein de la Commission Transports et Tourisme du Parlement européen (TRAN) sur l’avenir des transports dans l’UE, l’Union Internationale des Transports Routiers (IRU) et Busworld ont transmis aux décisionnaires de l’UE une liste complète de bonnes pratiques politiques et sectorielles qui permettraient de doubler l’utilisation des autobus et autocars dans l’Union européenne au cours des 10 prochaines années, comme le préconise la campagne Smart Move.

L’amélioration des infrastructures pour promouvoir la co-modalité, l’information et les nouvelles technologies, l’accessibilité, la qualité du service, la sécurité, les systèmes de billetterie, le marketing et la sensibilisation figurent parmi les types de solutions proposées.
Graham Smith, Vice-président de l’IRU et PDG de Heyfordian Travel (Royaume-Uni), a indiqué : « Doubler l’utilisation des transports en autobus et autocar doit devenir un objectif politique communautaire à inclure dans le futur Livre blanc sur la politique des transports de l’UE. En effet, les autobus et autocars, avec les taxis, sont le seul mode de transport qui puisse pleinement répondre aux attentes des citoyens et décideurs politiques de l’UE car ils sont une alternative viable aux voitures de par leur grande flexibilité et accessibilité à chaque foyer. »
Utilisés efficacement, les autobus et autocars constituent une réponse optimale à un ensemble de problématiques actuelles et futures liées à la mobilité, dont la protection de l’environnement, les embouteillages, la connectivité et l’intégration sociale.
Dans la seule UE, doubler l’utilisation des autobus et autocars devrait permettre de :

  • réduire les émissions de CO2 d’au moins 50 millions de tonnes par an,
  • d’éviter plus de 3 000 accidents mortels sur les routes et dans les rues chaque année,
  • de limiter considérablement la congestion dans les villes sans surtaxe pour les contribuables grâce à une baisse attendue de 10 à 15% du trafic automobile et
  • de créer 4 millions de nouveaux emplois.
Lire ci-dessous le communiqué de presse de l’IRU
 com presse IRU (PDF - 256.1 ko)

ADEME : étude sur l’efficacité énergétique et environnementale des modes de transport

L’étude de l’ADEME a pour objectif d’évaluer les efficacités énergétiques et émissions spécifiques de différents modes de transport, de mesurer l’impact des conditions d’utilisation sur ces efficacités et de comparer les efficacités de combinaisons modales de transport en conditions réelles d’utilisation pour des déplacements définis.
Lire le rapport de l’ADEME

L’évolution des émissions des moteurs diesel

De Euro 0 en 1988 à Euro 6 en 2013...
Evolution des niveaux d’émissions réglementaires des moteurs diesel des autocars de 1988 à 2013

FNTV/ADEME : Fiches conseil environnement

Energies : quelles filières technologiques pour les autocars ?
Energies : quelles filières technologiques pour les autocars ?


L’autocar plus accueillant

L’autocar déploie ses nombreux atouts pour satisfaire tous les voyageurs

1°- L’autocar : polyvalence et proximité

Derrière le terme d’autocar ou la notion de transport de voyageurs interurbain s’expriment des réalités bien différentes : du voyage touristique au long cours à la desserte périrurbaine des agglomérations, en passant par le transport scolaire, les lignes régulières longue distance, internationales ou nationales, les transports régionaux et départementaux…

L’autocar est pertinent pour l’ensemble de cette diversité de transport :

. Les services réguliers conventionnés : services scolaires, lignes régulières départementales, régionales.
. Les services occasionnels et touristiques : circuits ”à la place” ou collectifs, circuits découvertes, séjours de plusieurs jours en France ou à l’étranger.
. Les services de transport à la demande : services « souples » pour répondre notamment aux besoins des personnes à mobilité réduite.
. Les services librement organisés : lignes régulières nationales (loi Macron).
. Les services internationaux : lignes internationales longue distance et cabotage.

2°- L’autocar : excellence, confort et qualité de service

Les autocars d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec les cars d’autrefois.
En fonction du type d’activité, le véhicule peut être équipé de :
• l’accessibilité pour les voyageurs à mobilité réduite,
• fauteuils grand confort inclinables,
• toilettes,
• boissons et nourriture,
• wi-fi,
• prises de courant pour recharger le téléphone ou l’ordinateur,
• presse,
• tablette ou liseuse individuelle,
• grandes soutes pouvant contenir les bagages.
Les vélos sont parfois transportables.
Les services librement organisés (loi Macron), avec des véhicules neufs, de grand confort et équipés de wi-fi, séduisent de plus en plus de jeunes, d’actifs, de familles, de seniors…

3°- Des professionnels au service des voyageurs

Que ce soit le conducteur, le guide ou l’accompagnateur, les voyageurs ne sont jamais seuls à bord.
Le conducteur est chargé d’emmener les voyageurs à destination en toute sécurité, grâce à une conduite souple et écologique. Il est chargé de l’accueil des passagers et peut être amené à délivrer des titres de transports. Responsable et courtois, il est bien souvent le seul interlocuteur des voyageurs.
L’accompagnateur, affecté par l’organisateur local des transports, est responsable, lors des transports scolaires, des élèves utilisateurs des services, depuis la montée dans le car jusqu’à l’entrée dans l’établissement scolaire, et inversement.
Il est investi d’une mission de service public. Il constitue un lien entre enfants, parents, enseignants et représentants de l’organisation des transports (collectivités, transporteurs). Il doit donc présenter de bonnes qualités relationnelles, un sens de l’accueil et du contact.
Il doit également faire preuve de sérieux et se préoccuper de l’ordre et de la discipline.
Le guide accompagnateur est souvent présent aux côtés des groupes dans le cadre de séjours touristiques. Informations, conseils, prises en charge, telles sont ses missions. Son but ? Que tous les touristes profitent au mieux de leur voyage.
Tous ces métiers contribuent à faire de l’autocar un lieu de rencontres, d’échanges et de découvertes, quel que soit l’âge des voyageurs.


Economique

L’autocar offre une solution compétitive et économique pour les voyageurs comme pour les collectivités.

L’autocar, le mode le plus économique pour les pouvoirs publics

Les dépenses consacrées aux transports impactent fortement le budget des collectivités territoriales. Dans un contexte de restrictions budgétaires, les performances de l’autocar constituent un véritable levier de développement économique.
L’autocar offre une alternative modale à un coût raisonnable car ne nécessitant pas d’investissement lourd dans les infrastructures et utilisant des matériels roulants facilement déployables.

Les coûts d’exploitation du TER ferré sont environ 3 fois supérieurs aux coûts d’exploitation de l’autocar.

source : avis de l’Autorité de la concurrence du 27 février 2014.
Les régions développent de plus en plus une offre de transport régional par autocar alors qu’auparavant, elles privilégiaient le transport ferroviaire.
Le coût moyen du transport longue distance par autocar en France est estimé à : 2,20 euros par kilomètre quand le train se situe plutôt aux alentours de : 15 euros
source : l’Avis de l’Autorité de la concurrence du 27 février 2014.

Les vertus économiques de l’autocar attestent de sa pertinence pour les voyageurs comme pour les collectivités.

L’autocar, c’est aussi des lignes régulières départementales et de proximité.

 


L’autocar, le mode adapté à tous les pouvoirs d’achat

Les transports représentent une part importante du budget des ménages : en 2012, la part des transports dans les dépenses de consommation des ménages s’élevait en effet à 14,1%, tous modes confondus. La part des services de transport représentait quant à elle 16,3% de l’ensemble des dépenses de transport, soit 2,3% de l’ensemble du budget des ménages français.
Source : l’avis de l’Autorité de la concurrence du 27 février 2014

« Le développement des transports interurbains par autocar devrait améliorer le pouvoir d’achat des consommateurs grâce à des prix plus compétitifs que ceux des autres modes de transport. Les déplacements par autocar sont en effet moins coûteux pour les usagers. »
Source : rapport de la FNAUT

Utiliser la voiture revient 3 fois plus cher que le bus et l’autocar et voyager en train est 2 fois plus coûteux

Source : rapport de la FNAUT

Dans son avis publié le 27 février 2014, l’Autorité de la Concurrence a relevé que sur les dix liaisons les plus fréquentées par les usagers de l’autocar, en moyenne les billets de train TGV étaient deux fois plus chers que les billets d’autocar.
L’Autorité de la concurrence estime également que 20 à 30% des usagers des lignes interrégionales aujourd’hui desservies par autocar n’auraient pas voyagé en l’absence d’une telle offre.

Au regard du ratio coût-performance, l’autocar est le moyen de transport le plus avantageux économiquement.

Etude FNAUT : l’autocar bien moins cher que la voiture sur courte comme longue distance

Dans une étude de la FNAUT, le mode de transport collectif, notamment l’autocar, apparaît comme bien moins cher que la voiture, en courte distance comme en longue distance, si l’on considère le coût complet de la voiture.

Une étude sur les coûts d’usage de la voiture et du transport collectif

A la demande de la Fédération nationale des usagers des transports (FNAUT), l’économiste Jean-Marie Beauvais a actualisé son étude des coûts d’usage de la voiture et du transport collectif pour le consommateur au cours des déplacements de proximité.
Son étude a également été étendue aux déplacements à longue distance, en considérant les modes de transport suivants : autocar}, TGV et trains Intercités, avion classique et à bas coût, voiture, covoiturage et auto-train. Cette étude a été financée par le GART, l’UTP, la SNCF et les autocaristes (Eurolines, Réunir, iDBus).

Dans les cas de longue distance, l’autocar apparaît comme le plus économique des transports collectifs :

Autocar, lignes régulières : 6,90 centimes / v.km
Autocar, transport occasionnel : 7, 17 centimes / v.km

> Consulter la présentation de l’étude.
> Plus d’infos sur le site de la FNAUT


Sécurité

L’autocar : Rester le mode de déplacement terrestre le plus sûr !
La solution passe par des conducteurs professionnels et formés, des véhicules bien équipés et une réglementation stricte et contrôlée.
En France, en 2014, tout mode confondu, le taux d’accident corporel en autocar était de 0,18% contre 44% en voiture et 29% en deux roues motorisés.
Source : ONIRS 2015

1°- Des conducteurs formés

Pour assurer une prestation optimale offrant toutes les garanties de sécurité, le permis de conduire Transport en commun (permis D voire D1) ne suffit pas… Le conducteur doit être titulaire d’une formation initiale, respecter en permanence la réglementation en vigueur et suivre, tous les 5 ans, une formation obligatoire de remise à niveau.

> Permis D ou D1, clé de conduite d’un autocar

Accessible à partir de 21 ans, le permis D ou D1 est obligatoire pour conduire les véhicules comportant plus de 9 places assises (conducteur compris).

> Des formations initiales

Ces formations insistent abondamment sur la réglementation européenne et nationale relative au temps de conduite et de repos. Très stricte, cette législation contribue à rendre le transport par autocar plus sûr.
Formation initiale minimum obligatoire (FIMO)
Cette formation s’adresse aux titulaires du permis de conduire de la catégorie D ou D1 et doit être suivie avec succès et préalablement à l’embauche en qualité de conducteur. D’une durée de 140 h, cette formation a pour objectif :

• de se perfectionner à une conduite rationnelle axée sur les règles de sécurité,
• d’appliquer et respecter les réglementations du transport ainsi que les règles relatives à la santé, la sécurité routière, la sécurité environnementale et le service.
Formation qualifiante longue (Titre professionnel Conducteur/trice du transport routier interurbain de voyageurs)
Effectuer les contrôles de sécurité avant, pendant et après le transport interurbain de voyageurs ; conduire et manœuvrer en sécurité un véhicule de transport en commun de type autocar ; appliquer les consignes d’exploitation et préparer un transport routier interurbain de voyageurs ; accueillir, informer la clientèle, assurer sa sécurité et son confort, délivrer des titres de transport interurbain de voyageurs ; prévenir les risques et mettre en œuvre les dispositions nécessaires en cas d’incident ou d’accident dans le cadre du transport routier interurbain de voyageurs ; détecter, décrire les dysfonctionnements d’un autocar et effectuer un dépannage simple, tels sont les objectifs de cette formation diplômante de 420 h dont une partie est effectuée en entreprise.

> Une formation tout au long de la vie

La formation continue obligatoire (FCO), délivrée tous les 5 ans à compter de l’obtention de la FIMO ou du TP (Titre Professionnel), permet au conducteur :

de se perfectionner à une conduite rationnelle axée sur les règles de sécurité,
d’actualiser ses connaissances et d’améliorer ses pratiques en matière de réglementation du transport ainsi que de santé, sécurité routière, sécurité environnementale, service et logistique.

> Une visite médicale d’aptitude à la conduite obligatoire comportant deux volets :

Un examen médical est obligatoire pour valider le permis de conduire et doit être renouvelé tous les 5 ans pour les conducteurs de moins de 60 ans et tous les ans à partir de 60 ans. Comme pour tout salarié, la visite médicale à la médecine du travail tous les 2 ans doit confirmer l’aptitude au poste.

2°- L’encadrement des temps de travail et de conduite*

Un voyage de qualité, présentant les meilleures garanties de sécurité, implique le respect de la réglementation sociale en vigueur. Des temps de conduite, de pause et de repos s’appliquent aux conducteurs de transport routier de voyageurs par des véhicules assurant le transport de plus de 9 personnes, conducteur compris.
*quelques exemples de la réglementation sociale en vigueur

Amplitude horaire

Pour les conducteurs, sa durée maximale est de 12 heures. Elle peut être prolongée jusqu’à 14 heures en services occasionnels. Dans le cas d’un équipage composé de plusieurs conducteurs, la durée maximale de l’amplitude est de 18 heures.

Durée du travail

La durée quotidienne de travail effectif ne peut excéder 10 heures. Elle peut être portée pour les conducteurs à 12 heures une fois par semaine et une seconde fois par semaine, dans la limite de 6 fois sur 12 semaines, à condition que la durée hebdomadaire du travail ait été répartie sur 5 jours au moins.

Durée de conduite maximale

Fixée par la réglementation communautaire, la durée maximale de conduite journalière (entre deux périodes de repos journalier, ou journalier et hebdomadaire), constituée par l’addition de toutes les périodes de conduite à l’exclusion de toute autre activité est limitée à 9 heures, durée pouvant être portée à 10 heures deux fois par semaine civile.

Pauses liées au temps de conduite (interruption de conduite)

Un même conducteur ne peut conduire plus de 4 heures 30 sans observer une pause ininterrompue d’au moins 45 minutes (pouvant être répartie en deux arrêts de 15 et 30 minutes) ; et 4 heures entre 21h et 6h.

Repos journalier

Dans chaque période de 24 heures écoulées après la fin d’un repos journalier ou hebdomadaire, le conducteur devra avoir pris un nouveau repos journalier. La durée du repos journalier est fixée à 11 heures consécutives.

3°- Des véhicules de plus en plus équipés

L’autocar fait l’objet de nombreuses réglementations afin d’assurer aux passagers une sécurité maximale.

> Les équipements obligatoires :

Ethylotest anti-démarrage (EAD) : l’EAD est un dispositif bloquant le démarrage du véhicule en cas de taux d’alcoolémie égal ou supérieur à un taux prédéfini de concentration d’alcool par litre d’air expiré. Depuis le 1er septembre 2015, l’ensemble du parc d’autocars est équipé d’EAD.
Ceinture de sécurité : équipement obligatoire pour l’ensemble des véhicules depuis le 1er septembre 2015.
Limiteur de vitesse (100 km/h)  : équipement obligatoire par construction pour les véhicules dont le PTAC est supérieur à 10 tonnes en circulation depuis le 1er janvier 1985 ; les véhicules dont le PTAC est inférieur ou égal à 10 tonnes en sont équipés depuis le 1er janvier 2007.
Ralentisseur : équipement obligatoire pour les véhicules dont le PTAC dépasse 4 tonnes, appelés à circuler dans des régions difficiles ou accidentées.
Chronotachygraphe : installé à bord des véhicules de transport de personnes de plus de 9 places (conducteur compris), il enregistre la vitesse, le kilométrage et les activités du conducteur, c’est la véritable boîte noire des autocars.
ABS, ESP, ASR… contribuent à renforcer la sécurité par une assistance électronique à la conduite ; même si elles ne revêtent pas forcément un caractère obligatoire.
Coupe-batterie, extincteurs, marteau pic, boîte de premiers secours, lampe autonome, éclairage des accès…
Des rétroviseurs grand-angle, un pictogramme lumineux spécifique lors d’un transport d’enfants… Autant d’équipements optimisant la sécurité du transport des voyageurs.

> Un contrôle régulier des véhicules

Visite technique obligatoire tous les six mois dans des ateliers agréés par l’Etat : vérification de l’état et du bon fonctionnement du véhicule et de ses équipements (EAD...).
Attestation de vérification du système de limitation de vitesse datant de moins d’un an pour tous les véhicules dont le PTAC excède 10 tonnes.
Carnet ou registre d’entretien numéroté pour chaque véhicule.

Guide sur la sécurité des transports scolaires : la nouvelle mise à jour est disponible

Le guide sur la sécurité des transports scolaires à l’usage des décideurs locaux et de leurs partenaires, répertoriant la règlementation, la jurisprudence, les bonnes pratiques, fait l’objet d’une nouvelle mise à jour.
Ce guide est un outil de référence pour les autorités organisatrices de transport, pour les opérateurs de transport et l’éducation nationale sur les thématiques suivantes :
  • Le rôle des autorités organisatrices en matière de transports scolaires
  • Les véhicules : éléments de sécurité
  • Le conducteur partenaire de la sécurité
  • Un moment crucial du transport scolaire : la montée et la descente du véhicule
  • Comment sécuriser le trajet ?
  • La coordination avec l’Education nationale
Télécharger le guide en cliquant ici

Voyageurs : rappel des conseils de sécurité en autocar en période hivernale

En hiver, le respect des consignes de sécurité usuelles est particulièrement important, en raison de conditions météorologiques parfois difficiles.
Si l’autocar reste le moyen de transport terrestre le plus sûr, certaines précautions doivent être tout particulièrement respectées par les voyageurs en période hivernale.
  • Ne pas se déplacer dans les véhicules en circulation : ces déplacements sont d’autant plus dangereux en hiver, à cause de l’eau et de la neige sous les chaussures des passagers, qui rendent le sol plus glissant, malgré les revêtements antidérapants installés dans les autocars.
  • Veiller à attacher sa ceinture et à ranger ses sacs et bagages : en hiver, les risques de freinage brusque sont accrus en raison des conditions météorologiques (brouillard, neige…).
  • Être particulièrement vigilant autour de l’autocar, à la montée et à la descente : les sols en hivers peuvent être très glissants (neige, verglas).

CNT : guide pour la sécurité des transports scolaires

Guide du Conseil National des Transports (CNT) pour la sécurité des transports scolaires à l’usage des décideurs locaux et de leurs partenaires.

Le Conseil National des Transports (CNT) vient d’actualiser son guide pour la sécurité des transports scolaires à l’usage des décideurs locaux et de leurs partenaires.
Télécharger ci-dessous le "Guide pour la sécurité des transports scolaires à l’usage des décideurs locaux et de leurs partenaires", du Conseil national des transports (janvier 2011) :

Prévention et lutte contre les addictions : la FNTV communique, informe, sensibilise...

Les entreprises de transport routier de voyageurs assurent généralement une mission de service public et transportent des voyageurs.
Elles ont donc, par nature, une obligation forte de sécurité à l’égard des personnes transportées, des salariés et des Autorités Organisatrices.
Les addictions sont un problème de santé publique majeur et croissant.

Addictions = Dépendance = Danger

La FNTV, mobilisée depuis plusieurs années sur ce dossier, souhaite aujourd’hui renforcer sa communication et sensibiliser fortement ses adhérents.
Tel est l’objectif du document téléchargeable ci-dessous :
  • les addictions, un problème de santé publique majeure
  • des responsabilités fortes et partagées
  • les outils de prévention et de lutte contre les addictions
  • les partenariats indispensables

Source de ce dossier: 



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