mercredi 14 décembre 2016

Effet Hidalgo, çà manifeste le 20/12; Effet Macron, fréquentation et recettes en hausse

Autocarment vôtre !!


Sommaire:

A) Plus de 300 autocars manifesteront à Paris le 20 décembre - http://www.paris-normandie.fr

B) Autocars "Macron" : fréquentation et recettes en hausse au troisième trimestre 2016 - Anne Lenormand - http://localtis.info/

C) Les « cars Macron » transportent de plus en plus de passagers - Lionel Steinmann - Les Échos




A) Plus de 300 autocars manifesteront à Paris le 20 décembre

La FNTV (Fédération Nationale des Transports de Voyageurs), accompagnée de l’IRU, l’association des transporteurs européens, de l’UNOSTRA et d’OTRE, a été reçue le mardi 13 décembre par Christophe Najdovski, Maire-Adjoint de Paris, chargé des transports et Jean-François Martins, Maire-Adjoint de Paris chargé du tourisme.

« Malgré une énième tentative de trouver un compromis gagnant-gagnant avec la Mairie de Paris, le dogmatisme prévaut. Sous couvert d’une politique électoraliste, la Mairie de Paris s’obstine à refuser de se confronter à la réalité économique et touristique : Sans autocar, pas de groupe de touristes !, dénonce la FNTV dans un communiqué.

Les investissements nécessaires pour rendre les véhicules toujours plus efficaces énergétiquement nécessitent du temps. Or les élus ne s’engagent pas après 2020, quand ils le font jusqu’en 2035 sur d’autres sujets !

Nous ne pouvons pas accepter ce mépris et cet état de fait ; il en va de l’existence même de nos entreprises !

Dès lors, une large mobilisation se tiendra le mardi 20 décembre à Paris. Plus de 300 autocars sont attendus pour cette occasion. Le rassemblement est prévu à 08h30 Place de la Nation (Cours de Vincennes), puis départ du cortège à 9h30 vers le périphérique intérieur (Sud) en direction de la Place de l’Ecole Militaire, Paris 7ème, lieu d’arrivée.

Par son obstination, la Mairie de Paris contraint les autocaristes de toute la France et de toute l’Europe à se mobiliser pour la défense de leur activité et le maintien du Tourisme à Paris !»

http://www.paris-normandie.fr 




B) Autocars "Macron" : fréquentation et recettes en hausse au troisième trimestre 2016


La période estivale, propice aux déplacements de longue distance, a bien profité aux autocars "Macron" : avec près de 2 millions de passagers transportés de juillet à septembre, ils ont enregistré une hausse de fréquentation de 33% par rapport au trimestre précédent, a indiqué l'Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer) dans un nouveau bilan diffusé le 12 décembre. Depuis l'ouverture du marché le 8 août 2015, 5,35 millions de passagers ont voyagé à bord de ces autocars longue distance, et le chiffre d'affaires des opérateurs atteint 68 millions d'euros.
 
Le troisième trimestre a vu le marché se concentrer, passant de cinq à trois acteurs : les activités commerciales de Megabus en Europe continentale ont été rachetées par FlixBus, Starshipper est passé sous franchise Ouibus. L'allemand FlixBus propose désormais 49% des places, la filiale de la SNCF, Ouibus, en propose 32%, et les filiales de Transdev, Eurolines et Isilines, 19%. A noter, Transdev a récemment saisi l'Autorité de la concurrence à l'encontre de la SNCF, pour abus de position dominante de sa filiale Ouibus, et a demandé des mesures conservatoires afin qu'elle ne puisse plus recapitaliser cette société. 
 
Au cours des mois d'été, les autocaristes ont continué à ouvrir de nouvelles destinations sur l'Hexagone, indique encore le gendarme du rail et de la route : 205 nouvelles liaisons (+28%) ont été créées, portant à 1.310 le nombre total de liaisons commercialisées qui relient près de 210 villes. 42 liaisons de moins de 100 kilomètres étaient commercialisées fin septembre. 7.000 voyageurs les ont empruntées, soit 2% de la fréquentation des lignes de longue distance sur lesquelles sont proposées ces dessertes et moins de 1 passager par autocar en moyenne. Pour l'Arafer, le risque de concurrence avec des services de transport conventionnés (notamment TER) sur ces mêmes trajets est donc limité. 
 
Tandis que le taux de remplissage des autocars Macron est passé de 30% en début d'année à près de 47% au troisième trimestre, les opérateurs ont continué à relever leurs tarifs, la recette moyenne par voyageur augmentant de près de 10% à environ 14 euros hors taxes pour un trajet moyen de 342 km. La recette moyenne par passager aux 100 kilomètres continue aussi de progresser, atteignant "4 euros hors taxes", en hausse de 30 centimes par rapport au deuxième trimestre, détaille le régulateur dans son rapport.
 
Le gendarme du rail et de la route explique que "cette hausse des prix associée à la hausse de fréquentation explique le nouvel élan du chiffre d'affaires qui s'élève à 27,7 millions d'euros" pour l'ensemble des opérateurs au troisième trimestre, soit un bond de 46% par rapport au deuxième trimestre. Par contre, les créations d'emplois se poursuivent à un rythme moins soutenu que les trimestres précédents, constate l'Arafer : au 30 septembre 2016, le secteur employait près de 2.050 équivalents temps plein (ETP), soit seulement 50 ETP de plus sur le trimestre.
 
Sur les liaisons de moins de 100 km, régulées par l'Arafer depuis le 15 octobre 2015, 14 transporteurs ont déclaré près de 230 liaisons au 12 décembre 2016 et 90 d'entre elles ont fait l'objet de demandes d'interdiction ou de limitation de la part d'autorités organisatrices de transport, principalement des régions. L'Arafer a rendu 17 avis favorables aux demandes d'interdiction et/ou de limitation de services, 5 avis favorables avec réserve et 66 avis défavorables. Tous sont consultables sur le site de l'Autorité.

Anne Lenormand

La loi Macron à la loupe

http://localtis.info/





C) Les « cars Macron » transportent de plus en plus de passagers

Le transport par autocar, qui avait été libéralisé l'an dernier, a profité de l'été 2016 pour franchir un nouveau palier à la hausse. Selon les statistiques de l'Arafer (l'autorité de régulation du secteur) dévoilées ce lundi, les « cars Macron » ont transporté entre le 1er juillet et le 30 septembre près de 2 millions de voyageurs, soit 33 % de plus qu'au trimestre précédent. Au total, 5,35 millions de passagers ont été recensés depuis l'ouverture du marché en août 2015. 
 
Cette croissance est notamment due à l'ouverture de nouvelles destinations. Pour profiter de la demande liée aux vacances, 205 nouvelles liaisons ont ainsi été créées au troisième trimestre (pour un total de 1.310 commercialisées). Toutes ne sont pas permanentes : à la fin de la saison estivale, un certain nombre de routes ont été mises en sommeil jusqu'à l'été prochain. Au niveau des opérateurs, Flixbus a représenté 49 % de l'offre de sièges, devant Ouibus, la filiale de la SNCF (32 %) et Eurolines-Isilines, propriété du groupe Transdev (19 %).

Le nombre d'opérateurs est passé de 5 à 3 au coeur de l'été

Surtout, le taux de remplissage des autocars augmente. Selon les chiffres de l'Arafer, la proportion de sièges occupés est passée en moyenne de 30 % en début d'année à 47 % au troisième trimestre. Et cela ne s'est pas fait grâce à des promotions tous azimuts, puisque la recette moyenne par voyageur a augmenté de près de 10 % et atteint désormais 14 euros hors taxe, pour un trajet moyen de 342 kilomètres. Il faut sans doute y voir une première traduction de la concentration du secteur. Le nombre d'opérateurs est en effet passé de 5 à 3 au coeur de l'été. Tout l'enjeu, pour Flixbus, Ouibus et Transdev, sera de poursuivre ces hausses du taux de remplissage et des recettes durant des périodes moins favorables que l'été. 

Dans son rapport, l'Arafer écarte également la possibilité que les cars Macron nuisent à la fréquentation des trains régionaux (TER), ce que continuent à redouter les régions. Pour l'institution, le risque potentiel existe surtout pour les liaisons courtes, lorsque les deux arrêts sont séparés de moins de 100 kilomètres. Mais, fin septembre, cela ne représentait que 42 liaisons, qui ont transporté 7.000 voyageurs au troisième trimestre. Soit, sur ces lignes, 

 « moins de 1 passager par autocar en moyenne. Le risque de concurrence avec des services de transport conventionnés (notamment TER) sur ces mêmes trajets s'en trouve limité », estime le gendarme du secteur. 

La rivalité sur longue distance avec le train est en revanche avérée, par exemple sur Lille-Paris, Lyon-Paris ou Paris-Rennes, qui forment le trio de tête des liaisons les plus fréquentées.

Lionel Steinmann
 Les Échos



 

dimanche 11 décembre 2016

Transdev a saisi l'Autorité de la concurrence à l'encontre de la SNCF


Cars Macron: recours de Transdev contre la SNCF et Ouibus


L'opérateur Transdev a saisi l'Autorité de la concurrence à l'encontre de la SNCF, pour abus de position dominante de sa filiale Ouibus, a-t-on appris vendredi de sources concordantes, confirmant une information de la publication Ville, Rail et Transport.

"La plainte vise la filiale de transport par autocar de la SNCF, Ouibus", écrit Ville, Rail et Transport. 
Selon cet article, Transdev "reproche à la SNCF, société monopolistique, d'avoir recapitalisé Ouibus qui continue à multiplier les créations de lignes tout en multipliant les pertes. Transdev demande à l'Autorité de la concurrence des mesures conservatoires afin que la SNCF ne puisse plus recapitaliser Ouibus". 

Transdev, filiale de la Caisse des dépôts, a également sa filiale d'autocars longue distance, Isilines. 
Contactée par l'AFP, l'Autorité de la concurrence a confirmé "un dépôt de plainte de Transdev qui vise la SNCF et Ouibus". Une source proche du dossier a également confirmé cette information. 

En revanche, Transdev n'a pas souhaité s'exprimer. 
Le marché du transport longue distance par autocar, libéralisé dans l'Hexagone en août 2015 dans le cadre de la loi Macron, se rationalise après la guerre des prix des premiers mois. 
Des cinq compagnies qui s'étaient lancées au départ, il n'en reste que trois: Ouibus, Isilines et Flixbus.  
Aucune n'est encore rentable. 

Transdev détient également Eurolines, compagnie de transport international par autocar. 
Entre l'ouverture de ce marché, le 8 août 2015, et le 30 juin dernier, 3,4 millions de passagers ont voyagé dans des "cars Macron", sur plus de 1.000 liaisons. Le secteur a généré 40 millions de chiffres d'affaires et créé environ 1.350 emplois sur la période. 

afp.com/ERIC PIERMONT



 

vendredi 9 décembre 2016

STRATÉGIE MERCATIQUE: Flixbus se diversifie dans la location autocar/chauffeur


Flixbus développe une plateforme de location d'autocars

Le transporteur allemand Flixbus, qui s'est lancé dans l'autocar longue distance en France avec la loi Macron, a annoncé vendredi le développement dans l'Hexagone d'une plateforme de location d'autocar avec chauffeur pour particuliers et professionnels.
 
 
 
Cette plateforme, nommée FlixBus Location, a été lancée au printemps en France, et vise à mettre en relation des particuliers ou professionnels qui cherchent à louer un autocar, avec les autocaristes partenaires de Flixbus, qui perçoit alors une commission.
 
Tout le modèle économique du groupe allemand, qui ne possède pas d'autocar en propre, et n'est pas l'employeur des chauffeurs, repose sur des partenariats avec des compagnies régionales d'autocars, 50 pour la France.
 
"La force de FlixBus Location est de répondre tant aux attentes des clients que de nos nombreux partenaires indépendants, qui trouvent ainsi une solution pour optimiser leur flotte d'autocars et générer une nouvelle source de revenus", a commenté le directeur de Flixbus France, Yvan Lefranc-Morin, dans un communiqué.
 
Flixbus ne communique pas de prévisions de volume ni de chiffre d'affaires pour cette nouvelle activité.
 
Le groupe ne s'exprime pas non plus sur les ventes déjà réalisées via cette plateforme, en France et en Italie depuis le printemps, en Allemagne depuis 2015, mais assure, dans un communiqué, que "FlixBus Location a su rapidement trouver sa clientèle, qui se répartit équitablement entre personnes individuelles, secteur associatif, acteurs privés et de l'éducation".
 
Entre l'ouverture du marché de l'autocar longue distance, le 8 août 2015, et le 30 juin dernier, 3,4 millions de passagers ont voyagé dans des "cars Macron", sur plus de 1.000 liaisons. Ce secteur a généré 40 millions de chiffres d'affaires et créé environ 1.350 emplois sur la période.
 
  AFP

 

Libéralisation de l'autocar en Europe

La libéralisation du transport par autocar longue distance en Europe et l’effet Macron en France


 
Les services d’autocars de longues distances répondent aux besoins de transport, souvent pour atteindre des territoires mal desservis par le chemin de fer. Ils sont assurés par autocar et non par autobus même si la distinction entre « autocar » et « autobus » n’existe pas dans toutes les langues européennes. La définition exacte des services d’autocars longue distance change d’un pays à l’autre. La distance est souvent l’un des principaux critères dans la réglementation des services d’autocars longue distance. Par exemple, elle doit être supérieure à 50 miles (80 km) au Royaume-Uni, 100 km en Suède et en France avec la loi Macron. La France libéralise ce marché bien après plusieurs pays européens.

A l’heure actuelle, près de 30 million de personnes fréquentent les autocars longue distance au Royaume-Uni, représentant 4 % des voyages longue distance tous modes de transport confondus. Les jeunes sont les principaux utilisateurs, suivis par les personnes ne disposant pas de voiture pour les longues distances.

En Espagne, le marché du transport en autocar occupe une place importante puisque son réseau ferré s’est développé très tardivement. 32 millions de voyageurs ont choisi l’autocar en 2012. Le gouvernement espagnol fait des concessions à des opérateurs privés pour l’ouverture de nouvelles liaisons : 3 600 compagnies privées au total. La structure du marché espagnol est complètement différente de celle de l’Allemagne et du Royaume-Uni, puisque les cinq premières compagnies du secteur occupent seulement 15 % de parts de marché.

L’Allemagne est un bon exemple en ce qui concerne la libéralisation du transport en autocar, qui date de janvier 2013. Jusqu’à cette date, le marché était rigoureusement encadré par la législation nationale sur les transports publics. La Deutsche Bahn était la seule à être présente dans ce marché au niveau national. Avec la libéralisation du marché allemand, les deux conditions à respecter étaient de demander des liaisons faisant au moins 50 km de distance et ne faisant pas concurrence à la Deutsche Bahn (privilégiée par l’État allemand). Le développement du marché s’est fait par une quarantaine d’entreprises de transport d’autocar créant 150 liaisons en 2013 puis le double en 2014 (300 liaisons), dominé par Flixbus avec 67 % de parts de marché. Le leader du chemin de fer, la Deutsche Bahn, représente 13 % (IC BUS). 8,2 millions de personnes ont voyagé à l’intérieur du territoire allemand en 2013, et 20 millions en 2014. La moitié des voyageurs a moins de 45 ans (clientèle jeune), mais sur les lignes les plus anciennes, le profil de la clientèle se normalise, notamment avec la hausse des prix. 10 % des voyageurs ne se seraient pas déplacés auparavant sans ces offres plus intéressantes que le train. Du coup, 2 % des voyageurs de la Deutsche Bahn sont partis vers l’autocar depuis la libéralisation, malgré la condition imposée par l’État allemand demandant que les liaisons créées ne concurrencent pas la Deutsche Bahn.

Les Pays-Bas, la Belgique et la Suisse ont des services d’autocars longue distance limités, voire inexistants. Le Danemark possède quelques liaisons par autocar longue distance entre Copenhague et le Jutland, la péninsule reliée au continent. Il faut noter que dans ces pays les services ferroviaires sont généralement excellents pour les trajets de longues distances.

Le transport par autocar produit peu de pollution par voyageur/kilomètre et offre un niveau de sécurité en matière d’accidents à la hauteur des deux grands modes de transport tels que le ferroviaire et l’aérien. La question est de faire diminuer la congestion. Pour cela, il faut surtout attirer les personnes utilisant leur voiture. En effet, l’autocar représente une alternative économique en plus d’améliorer la sécurité routière et la pollution (aspect environnemental). Cet aspect important a poussé les pays de l’Europe du Nord à libéraliser et déréglementer leur marché, soit très rapidement comme le Royaume-Uni dans les années 1980, ou progressivement comme la Norvège et la Suède. Dans ces pays, l’autocar a remplacé une bonne partie des déplacements en voiture particulière.

En France, la loi Macron a libéralisé le transport par autocar longue distance, où les opérateurs sont autorisés à offrir des services réguliers de transports par autocar pour des trajets supérieurs à 100 km. A l’heure actuelle, le développement du marché (nombre de lignes) est comparable à ce qui a été observé en Allemagne après la libéralisation. Il faut tout de même faire attention dans la comparaison entre les deux pays, car l’Allemagne possédait déjà d’une culture en matière de transport en autocar, ce qui n’est pas le cas de la France, où c’est le train qui fait partie de la culture. L’une des raisons principales de la libéralisation de ce marché est de parfaire une culture de l’autocar en diversifiant l’offre de transports d’autocars. Il faut augmenter le nombre de dessertes et l’accessibilité de l’autocar afin d’attirer une clientèle peu concernée par les transports collectifs (utilisateur de la voiture personnelle) du fait de sa position géographique.

Toutefois, il existe une clientèle de l’autocar : 63 % des voyageurs ont entre 20 et 40 ans (clientèle jeune) et les seniors (retraités ayant un revenu faible), moins sensibles au temps du trajet. Les billets de train coûtent plus chers parce que la SNCF doit payer les redevances du rail au Réseau ferré de France, comme les coûts d’exploitation (rail, entretien des matériels, péage) du TER, qui sont environ trois fois supérieurs aux coûts de l’autocar. Ce dernier doit seulement payer les péages et l’entretien des véhicules.

Si l’on prend en compte le prix et le temps, l’autocar est en concurrence directe avec la voiture particulière et le covoiturage. Le marché de l’autocar devrait libérer du pouvoir d’achat. En effet, le prix du voyage en autocar est souvent inférieur à celui du covoiturage et nettement inférieur à celui du train. Certes, le trajet en autocar est moins cher que le trajet en covoiturage, mais pour ce qui est du temps de trajet, c’est le covoiturage qui est la plupart du temps plus rapide que l’autocar. Pour rivaliser avec le train, les compagnies d’autocars doivent offrir une excellente qualité de service (confort, Wi-Fi, toilettes).

Les transports collectifs représentent seulement 17 % des déplacements des Français. Le mode de transport le plus utilisé est la voiture personnelle. Les compagnies d’autocars passent alors à la vitesse supérieure pour que l’autocar devienne une habitude. La libéralisation permet une prise d’initiative à l’échelle nationale. L’État confie ce marché aux compagnies au lieu des autorités locales. Le but des grandes compagnies est d’étendre le plus rapidement leur service au niveau national, au détriment des compagnies locales. Une concentration des principaux acteurs du marché est d’ores et déjà en cours.
 
 

Actuellement, le réseau représente plus de 200 liaisons (275-300 fin 2016) reliant 61 villes. Les liaisons les plus denses sont celles qui relient Paris à d’autres villes de France : Paris-Lille, Paris-Strasbourg, Paris-Rouen, Paris-Lyon, Paris-Nantes, Paris-Bordeaux, Paris-Rennes, etc.

Au premier semestre 2016, 1,08 million de personnes ont pris l’autocar longue distance en France.
 

lundi 5 décembre 2016

Mercedes-Benz, le Travego, le top !!

Le Travego


Un autocar doué de personnalité.



Modèle haut de gamme de Mercedes-Benz, le Travego suscite l’admiration partout où vous arrivez. 



Il brille par des équipements technologiques novateurs, un design raffiné et un confort hors pair, mais aussi grâce à son étoile – symbole mondial de prestations d’exception dans le domaine automobile. 



Vous bénéficiez ainsi de l’immense prestige de la marque Mercedes-Benz et valorisez l’image de votre entreprise.



 

La centrale de commande idéale.



Tout conducteur du Travego dispose d'un poste de conduite non seulement parfaitement sûr, mais aussi extrêmement confortable. Nos développeurs ont tout mis œuvre pour l'adapter encore plus finement aux besoins du conducteur.




Dans l'optique d'une conduite totalement sereine. Le poste de conduite du Travego établit de toutes nouvelles références en termes de facilité d'utilisation, d'instrumentation et de confort.


Le bon sens avant tout.


La planche de bord de conception entièrement nouvelle arbore un design séduisant. Le nouvel affichage renseigne rapidement via quatre instruments sur la vitesse et le régime moteur, ainsi que la réserve de carburant et d'Adblue.

Un visuel couleur fournit au chauffeur toutes les informations importantes pour la conduite.Le pilotage s'effectue via un clavier très pratique situé sur le nouveau volant multifonctions. Le guidage intuitif à travers les menus permet également l'activation du régulateur de vitesse Tempomat, la réception d'appels téléphoniques et la commande du système audio avec dispositif mains libres Bluetooth et prise USB pour MP3.



Tout sous les yeux. 
Le visuel couleur permet de surveiller l’accès par la porte centrale.


Sécurité et confort d'assise au plus haut niveau. Les sièges tourisme.


Le design moderne des sièges tourisme assure un excellent confort. La garniture latérale et le bras de support sont réalisés en aluminium de grande qualité. L'élégant accoudoir ergonomique est largement dimensionné. Le mécanisme de réglage des sièges et de rabattement des dossiers garantit une utilisation très facile et intuitive. En position zéro, les dossiers sont placés dans un angle plus raide qui aide les passagers à se lever plus facilement. Les boucles de ceintures sont montées côté couloir, ce qui facilite leur ouverture rapide. Tout ces éléments et notamment le coussin d'assise à suspension confortable veillent à une sécurité et un confort au plus haut niveau.






Les appuie-tête confort réglables en hauteur accroissent encore davantage le niveau de confort.


Lorsqu'ils sont escamotés, les nouveaux appuie-tête confort pour les passagers rehaussent le dossier de 40 mm. Ils peuvent être relevés en continu jusqu'à 85 mm et ainsi être adaptés en fonction de la taille des passagers. Egalement réglables, les parties latérales des appuie-tête soutiennent parfaitement la tête des passagers lors des petites siestes pendant le trajet. Les appuie-tête affichent une largeur de 260 mm et ne limitent que très peu le champ de vision des passagers. Les nouveaux appuie-tête confort sont disponibles en option à partir du premier trimestre 2016 pour les sièges Travel Star Eco et Travel Star Xtra.

          Fiches techniques


dimanche 4 décembre 2016

Conception design avec Claire d'Achon

Au bout du crayon, un bus !

Claire d'Achon, responsable du design cars et bus de CNH Industrial (Iveco Bus et Heuliez Bus), responsable du design cars et bus de CNH Industrial (Iveco Bus et Heuliez Bus)

 

Rencontrer un designer n'est pas chose facile. On a l'impression que les entreprises qui les emploient veillent sur eux comme le lait sur le feu ! Au bout du crayon, naîtra en effet une vision personnelle de ce qu'est « le » véhicule... 

Claire d'Achon, responsable du design des bus et cars de CNH Industrial, n'échappe pas à la règle. Qui eut cru qu'en Italie, pays-roi du design, un groupe comme CNH Industrial nommerait à la tête du bureau du style des marques des véhicules de transport de personnes une française : Claire d'Achon...



La probabilité était d'autant plus faible que les maisons-mère du groupe italien, CNH Industrial (dont Iveco) et Fiat automobiles et utilitaires, ont souvent, par le passé, fait appel à des grands noms comme Giugiaro, Pinifarina, Bertone qui ont placé les carrossiers italiens au Panthéon de l'art ! C'est pourtant ce qui s'est passé avec Claire. Il faut dire que lorsqu'elle était jeune, elle était, comme on dit, tombée amoureuse de l'automobile et même, peut-être, de l'Italie ! Avec, en prime, une volonté chevillée aux corps et un sérieux coup de crayon. Voilà qui l'a naturellement menée où elle voulait aller : l'école de design industriel de Nantes. Un penchant pour l'automobile qui, très vite, ne se limitera pas uniquement au dessin, puisqu'histoire de se rapprocher d'une vue moins virtuelle de l'automobile et plus pragmatique, elle décide de mettre les mains dans le cambouis et entreprend la restauration d'un coupé Mazda 929. Quoi de mieux pour faire voler au vent les cheveux de cette jeune femme pressée? Les dés étaient lancés et ses études de design ne pouvaient donc se terminer que par des stages dans son secteur de prédilection et dans le monde de ce qui roule ou qui y participe. Les premières confrontations avec la vie professionnelle se firent donc dans des grandes boîtes : VDO Siemens et Magna Steyr. C'est dans le cadre de l'un de ces stages chez Inovo design en Italie que Claire prend contact avec le groupe Fiat en bossant pour le sous-traitant qui conçoit la Citilec, le quadricycle électrique Fiat. La direction du groupe italien a tout de suite détecté derrière le regard vif, perçant et direct de cette jeune femme distinguée, le talent, puisque malgré son jeune âge, elle sera embauchée quelques années plus tard... Son entrée dans le car et le bus s'est faite par le biais d'Heuliez où elle est appelée à travailler, puis à remplacer le patron du style, Thierry Sauvaget, en 1992. 



En 2012, elle déménage à Lyon où elle prend la direction du design des marques Iveco Bus qui intègre la marque Heuliez Bus. 

Identités différentes
 Sa mission paraît simple, en apparence, puisqu'il s'agit de créer des identités pour les différentes marques du groupe que ce soit pour Irisbus devenue Iveco Bus ou Heuliez Bus (filiales 100 % de CNH Industrial). Des identités qui respectent les marques et leurs origines mais aussi qui répondent aux demandes tant des clients que des usagers.  « Ce qui est parfois difficile et qui rend excitant notre travail, explique Claire d'Achon, c'est de marier des impératif techniques commerciaux et industriels et stylistiques? ». Son style est donc celui de tous les véhicules de transports de personnes du groupe avec le sourire d'argent du Magelys, qui atteint sa maturité (pour nous) dans le projet du véhicule expérimental Ellisup (qui vise à développer un véhicule de transport urbain, 100 % propre). On peut certainement entrevoir dans ses lignes extérieures et intérieures celles qui feront demain leur réapparition dans de futurs véhicules? 

 Synergies 
 Claire doit trouver des lignes, mais ce choix n'est parfois pas que le sien. Ainsi, lorsqu'est arrivé le nouveau Stralis, il a fallu qu'elle intègre dans la face avant des modèles d'Iveco Bus, les phares du grand routier, histoire de donner un air de famille, mais sans que cette présence ne diffuse une autre perception que celle d'Iveco Bus, car l'environnement et les utilisateurs d'un bus ne sont pas ceux d'un camion ! 



Une coopération qui n'est pas seulement dans des impératifs d'intégration de composants du groupe : ainsi, lors des études des choix des couleurs et des aménagements des cabines des camions, Claire est consultée et bien qu'elle soit à Lyon, elle travaille en totale connexion avec les designers des camions ou des gammes de matérielles de TP et agricole de Turin dirigées par David Wilkie, patron du style groupe et Marco Armigliato, responsable du style camion. Bien que CNH Industrial englobe différents matériels, y compris, les cars, bus et minis, les équipes du style travaillent en parfaite harmonie... • 

 Jean RÉMEROND





Claire d'Achon | LinkedIn

https://fr.linkedin.com/in/claire-d-achon-a7649316
France - ‎Designer Manager IVECO BUS (CNH Industrial) & Designer independant, DACHDESIGN - ‎IVECO BUS

Claire d'Achon, IVECO BUS - France | Viadeo

fr.viadeo.com/fr/profile/claire.d-achon
Paris - ‎Designer Industriel Manager - ‎IVECO BUS
 
 
 
 

mercredi 30 novembre 2016

Bus et autocar : voyageurs, quels sont vos droits ?

Que ce soit en cas d’annulation du trajet, de retard trop important ou d’accident, vous bénéficiez d’un certain nombre de droits en tant que voyageur lors d’un trajet en bus ou en autocar. 
 
 
 
Le transport de voyageurs par autocar est en plein essor depuis la libéralisation des lignes nationales de bus par la loi Macron en août 2015. Cet engouement ne dispense pas le secteur de se doter d'un cadre légal, basé sur une directive de Bruxelles datant de février 2011. Un certain nombre d'obligations sont instaurées pour les transporteurs, afin notamment de protéger les droits des voyageurs.

La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), organisme en charge de veiller au bon respect de ce cadre légal, a publié le 11 juillet 2016 un rappel des règles en vigueur par le biais de son guide d'été pour des vacances réussies. Il est nécessaire de préciser que les règles suivantes ne valent que pour les trajets longue distance, soit au moins 250 kilomètres.

En cas d'annulation ou de retard

La compagnie de transport peut annuler votre voyage, et ce pour plusieurs raisons (problème technique, climatique, surréservation, etc.). Dans ce cas de figure, vous avez droit à une des deux solutions suivantes : le remboursement du prix de billet, qui doit intervenir dans un délai de 14 jours, ou un nouveau voyage dans des "conditions comparables et les meilleurs délais", précise la DGGCRF. Cela vaut également pour tout retard jugé trop important (dépassant les 120 minutes). Pour tout voyage de plus de 3 heures, l'annulation ou un retard excédant les 90 minutes donne droit à des "collations, repas ou rafraîchissements en quantité raisonnable".

En cas de problème avec les bagages et les biens du voyageur

Si vos bagages ou biens transportés ont été perdus, volés ou détériorés, vous pouvez réclamer une indemnisation auprès de la compagnie. Vous devrez passer par l'envoi d'une lettre recommandée avec accusé de réception, à laquelle vous devez joindre votre billet. La compagnie peut limiter le montant du remboursement, mais ce plafond ne pourra pas être inférieur à 1.200 euros par bagage. Ces règles valent également en cas de perte de vos bagages au cours d'un voyage en bus.

Pour les voyageurs utilisant des fauteuils roulants ou toute autre équipement facilitant la mobilité, vous serez remboursé en cas de perte ou de détérioration du matériel, au niveau du coût du produit ou des réparations qu'il nécessite, sans plafond d'indemnisation. Vous avez également droit à une assistance gratuite pendant toute la durée du voyage.

 

En cas d'accident

En cas d'accident de la route, le transporteur est censé protéger et assister les passagers en fonction de leurs besoins. Ainsi, vous pouvez avoir droit à un hébergement, de la nourriture, des vêtements et des premiers secours. La responsabilité dépendra des conditions de l'accident et vous ne serez donc pas forcément indemnisé par le transporteur mais peut être par l'assurance d'un conducteur tiers. La DGCCRF ajoute, à la suite de son enquête, que les droits des voyageurs sont majoritairement respectés par les transporteurs, certains ayant même "une politique commerciale qui va au-delà des prescriptions du règlement communautaire". Pour corroborer ce constat, l'organisme avance le faible nombre de réclamations émises par les personnes transportées : 0,3%.

A savoir : si votre transporteur n'a pas respecté ses engagements et si vous vous sentez lésé, vous pouvez essayer d'obtenir un règlement à l'amiable, soit directement auprès du service client, soit en passant par une association de consommateur. Si aucun accord amiable n'est possible par ces voies-là, la DGCCRF vous conseille de "saisir le Médiateur Tourisme Voyage".




USA: train Amtrak vs. autocar Greyhound



Au pays de la voiture reine (comme le rappelle opportunément le quotidien britannique The Guardian), les hommes et femmes politiques ne se bousculent pas pour évoquer l’avenir des transports en commun. A l’exception des discussions sur le coût des infrastructures et les partenariats que  le président Trump voudrait établir pour les financer, le sujet mérite à peine quelques lignes dans les programmes des candidats aux élections locales. 


 
Temps vs. prix. Toutefois, tous les Américains, ainsi que les voyageurs qui ont traversé les Etats-Unis, connaissent au moins deux entreprises de transport terrestre. Amtrak dispose d’un réseau ferré de 21000 miles (34000 kilomètres) sur lequel circulent chaque jour 300 trains, et chaque année 30 millions de passagers (par comparaison, la SNCF, c’est 32000 kilomètres, 14000 trains et plus d’un milliard de voyages). Les cars Greyhound desservent 3800 destinations et transportent 18 millions de passagers chaque année. D’autres compagnies, comme Megabus, proposent aussi des trajets réguliers.
Le train est réputé cher, le bus bon marché. Mais le train est rapide, et le bus lent. Voici Amtrak vs. Greyhound, à l’occasion d’un aller-retour entre la capitale fédérale, Washington, et la principale ville de Pennsylvanie, Philadelphie, distantes de 136 miles (environ 200 kilomètres).



1/ Trajet. Le train, qui relie Lynchburg (Virginie) à Boston (Massachusetts) en passant par Washington, Philadelphie et New York, comporte une douzaine de voitures argentées, pour 300 passagers environ, et dotées de larges emplacements pour les bagages. Il effectue de nombreux arrêts et marque sa progression de sonores coups de klaxon. L’autocar qui relie Philadelphie à Richmond (Virginie) via Washington et Baltimore, peut contenir 55 passagers.
 
2/ Prix. Amtrak : 107$ (97€) l’aller simple, seconde classe. En réservant à l’avance, on peut obtenir un tarif plus avantageux. On ne choisit pas sa place. Greyhound : 28,5$ (26€) l’aller simple, classe unique. Possibilité d’acheter un billet remboursable pour 6$ de plus.



3/ Gares. Washington et Philadelphie, comme New York, arborent de superbes gares du 19ème siècle, des bijoux d’architecture. Les bus Greyhound utilisent la gare routière d’Union station, dans le centre de Washington. A Philadelphie, la gare routière, un simple hall sans âme, est située dans le quartier de Chinatown.

4/ Embarquement. Amtrak conseille d’être présent au moins 20 minutes avant le départ. La longue file d’attente s’étire dans la gare. Sur le quai, une fois qu’une voiture est remplie, les portes se ferment et l’escalier d’accès se rétracte. Malgré la vérification des billets au départ, le contrôleur repasse dans le train après chaque arrêt, et s’adresse aux passagers qu’il n’a pas encore vus (coucou la SNCF). Greyhound demande d’être présent 15 minutes avant le départ. L’embarquement est rapide, une fois que les passagers ont déposé leurs bagages dans la soute.

5/ Durée et ponctualité. Amtrak : 2h pile entre les gares d’Union station (Washington) et 30th St. (Philadelphie). Le départ est ponctuel, et l’arrivée à l’heure. Greyhound : en principe 4h porte à porte. Le départ se fait avec 3 minutes de retard, mais le car s’embourbe immédiatement dans les bouchons. Au final, malgré des embouteillages récurrents et 30 minutes de pause à Baltimore, le car n’aura que 20 minutes de retard.



6/ Confort. Amtrak propose des sièges inclinables sans accoudoir au milieu, dotés d’un large espace (voire encore davantage pour certains d’entre eux, obésité oblige), d’une petite tablette et de prises de courant. Le wifi, réseau Amtrak connect, fonctionne très correctement. On peut acheter et consommer de la nourriture, du vin et de la bière dans le train. Les toilettes sont spacieuses et propres. Greyhound dispose sièges inclinables et prises électriques, mais en revanche ni rangement ni tablette. Pas de wifi non plus. Alors qu’il fait 10°C dehors, la température à bord alterne entre la climatisation poussée à fond (comme en plein été) et le chauffage à blanc (comme s’il gelait). Du petit cabinet de toilettes émanent les effluves vaguement sucrées d’un puissant détergent…
 
 7/ Ambiance. Amtrak : les passagers travaillent, dorment, mangent ou parlent fort au téléphone, en dépit de l’avertissement qui leur recommande de respecter la tranquillité de leurs voisins. Greyhound : une annonce (très) sonore précise qu’on ne peut ni fumer ni boire de l’alcool. Aucune recommandation à propos du bruit. Comme dans le train, les passagers n’hésitent pas à passer de longs coups de fil ou à regarder des vidéos sonores sur leur téléphone.



8/ Paysages. Par les petites fenêtres du train on aperçoit la nature prolifique, qui s’est parée des couleurs des indiens. Le franchissement, sur de longs viaducs, de grandes étendues fluviales ou maritimes, est toujours magique. On apprécie la diversité de l’habitat périurbain, des lotissements cossus aux mobilhomes en passant par des petits immeubles en brique de plusieurs étages. Sur les devantures de quelques maisons, des affichettes proclament le choix de leur propriétaire en faveur de Donald Trump ou d’Hillary Clinton. A travers les larges fenêtres du car, on mesure l’immensité des banlieues commerciales, résidentielles et logistiques qui bordent les autoroutes. Le paysage est ponctué de motels, de parkings et de panneaux géants vantant les vertus d’un 4×4, d’une assurance maladie ou d’un médicament diététique. Lorsque la nuit tombe, le long ruban rouge et blanc traverse les forêts du Maryland. De temps à autre, sur le côté, on aperçoit des voitures de police qui ont rattrapé un contrevenant. C’est l’Amérique.



Conclusion. Si le train est rapide et confortable, le Greyhound dépayse davantage, donne l’impression de traverser l’Amérique (ou en tous cas un petit morceau), alors qu’un voyage en Amtrak évoque surtout les lignes rapides qui sillonnent l’Europe.
 
Olivier Razemon